La notion de Six Sigma est fréquemment associée à celle de Lean Management. La lettre grecque « Sigma » fait référence à la notion de variabilité et d’écart type. Son principe fondamental réside ainsi dans l’amélioration de la satisfaction client par la réduction de la variabilité.
Initié par l’entreprise américaine Motorala dans les années 80 en vue d’améliorer ses rendements, le Six Sigma est passé d’une analyse strictement opérationnelle et statistique des écarts de production, à une approche globale et stratégique fondée sur l’amélioration de la satisfaction des clients.
La méthode Six Sigma part du constat que l’insatisfaction client est le résultat d’un écart entre la situation attendue et la situation effective. Tout processus est soumis à ces contraintes de variabilités telles que la qualité des composants ou la bonne application des procédures. Il s’agit donc de lutter en continue contre ces incidences par la mise en place d’indicateurs de pilotage en vue de réduire les défauts de fabrication.
Le Lean Six Sigma
La méthode Six Sigma et le Lean Management ont généré une approche globale appelée Lean Six Sigma. En effet, si la méthode Six Sigma aide à éliminer les défauts et les aléas et renforce la fiabilité des processus, elle ne répond pas aux enjeux d’optimisation des flux. Le Lean Management quant à lui, réduit la complexité et favorise une accélération des rendements, mais ne traite pas la fiabilité des processus. La combinaison des deux approches s’inscrit dans une approche d’Amélioration Continue et constitue une stratégie globale d’amélioration de la satisfaction client.